Exposition aux ondes, urbanisme et environnement
Dernière mise à jour
Cet article vous a-t-il été utile ?
Dernière mise à jour
Cet article vous a-t-il été utile ?
Afin de limiter l’exposition du public aux ondes, un cadre légal est en place. Le Portail interministériel d’informations sur les radiofréquences précise :
Les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques, en vigueur en France comme dans la plupart des autres pays membres de l’Union européenne, sont fondées sur les meilleures connaissances scientifiques et font l’objet d’une recommandation européenne. Le respect de ces valeurs réglementaires est contrôlé par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR).
Source : Portail interministériel Radiofréquences-santé-environnement
Ce cadre légal ne concerne pas que les antennes relais, mais tous les appareils qui émettent des radiofréquences, tels que le téléphone mobile ou la box wi-fi.
Dans une fiche dédiée aux maires, l’ANFR précise “les maires ont un rôle clé en matière d’urbanisme et d’exposition du public aux ondes électromagnétiques”. En effet, ce sont les maires qui veillent au respect « des règles générales d’urbanisme et de celles du plan local d’urbanisme » ainsi que « des règles de protection renforcées dans les secteurs protégés (secteur sauvegardé, site classé, réserve naturelle, etc.) »
Un rapport sur l’impact environnemental du numérique en France a été publié en janvier 2022 par l’Agence de la transition écologique (ADEME) et l’Arcep, le « gendarme des télécoms ».
Si 21% de l’empreinte environnementale du numérique concerne l’usage, c’est surtout la fabrication des outils numériques qui a un fort impact, avec 78%. Parmi cela, les terminaux des utilisateurs, tels que les télévisions, ordinateurs, smartphones et tablettes, représentent 65 à 90% de l’impact environnemental. Viennent ensuite les centres de données, ou datacenter, avec une empreinte entre 4 et 22%. Enfin, les réseaux représentent entre 2 et 14% de l’impact environnemental.
Des chiffres qui confirment l’importance des politiques visant à allonger la durée d’usage des équipements numériques à travers la durabilité des produits, le réemploi, le reconditionnement, l’économie de la fonctionnalité ou la réparation.